À Hénin-Beaumont, parmi vous, pour la grande braderie de rentrée qui réunit chaque année de plus en plus de visiteurs.
C’est un bonheur immense d’y être chaque année avec vous !
La France a besoin d'une majorité claire, mais elle en a été privée par des manœuvres électorales qui ont consisté à voir se désister plus de 200 candidats.
Nous sommes favorables à la proportionnelle pour permettre l'existence d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Nous sommes onze millions de Français, onze millions de patriotes qui ont à cœur de défendre la France.
La grande alternance dont la France a tant besoin est imminente. Notre arrivée au pouvoir n’est qu’une question de temps, vous pouvez compter sur nous !
C’est avec fierté que je prends la parole aujourd’hui devant vous ici, à Hénin-Beaumont : dans le Pas-de-Calais, où les élections législatives ont été triomphales pour le Rassemblement national, avec dix députés élus sur douze circonscriptions !
Merci, chers amis, pour cet honneur que vous nous faites en nous accordant toujours plus, élection après élection, votre confiance.
Nous ferons tout, et je le dis en confiance devant Steeve Briois, pour nous montrer dignes de vos suffrages.
En plongeant notre pays dans une crise politique sans précédent depuis cinquante ans, Emmanuel Macron a fait ce qu’il sait faire de mieux depuis : diviser, dans l’espoir, de régner encore un peu, après deux désaveux cinglants aux élections européennes, puis législatives.
Tout au long de l’été, c’est à un véritable festival d’hypocrisie et de postures que nous avons assisté.
Avant les élections, ils étaient tous ennemis. Mais face à la perspective d’une véritable alternance conduite par le Rassemblement national, ils se sont désistés, cooptés.
Des responsables politiques se revendiquant chaque matin de la droite, comme Xavier Bertrand, notre ex-futur Premier ministre ; M. Wauquiez, M. Philippe ont appelé à voter pour l'extrême-gauche, pour en retour, bénéficier de leurs voix.
Je le dis avec avec force : nous serons amenés, dès les prochaines semaines, à indiquer au Premier ministre les lignes rouges et les mesures que nous jugeons importantes et dont la prise en compte est indispensable afin de respecter le vote de nos onze millions d’électeurs.
Monsieur Barnier devra faire face à une situation sécuritaire et migratoire plus que jamais hors de contrôle. Tous les records en la matière ont été battus les uns après les autres depuis sept ans.
Partout en France, par notre enthousiasme, par nos militants, par nos actions au service des Français, nous devrons démontrer à nos concitoyens que le Rassemblement national est le parti des forces vives, des ambitieux et des bâtisseurs.
Il y a deux ans, nous avions six députés à l’Assemblée nationale. Depuis le 7 juillet, ils ne sont plus 6, mais 126 !
Et même 143 en ajoutant les parlementaires de l’UDR conduits par
@ECiotti
, qui a courageusement rompu avec les éléments Macron-compatibles de LR.
Le 7 juillet, nous avons obtenu près de onze millions de voix. Trois fois plus qu’aux précédentes élections législatives.
Je voudrais que nous mesurions tous la promesse que cela constitue pour l’avenir.
Cette adhésion toujours plus large à nos idées fait du Rassemblement national le premier parti de France. Le seul qui soit capable d’incarner non seulement l’alternance réclamée par nos compatriotes, mais aussi de rétablir la concorde et la stabilité.
Nos députés poursuivront leur inlassable travail de défense des Français.
Notre doctrine sera inchangée : voter ce qui est bon pour la France, amender ce qui peut être amélioré, rejeter ce qui est néfaste.
Vous pouvez, aujourd’hui et demain, compter sur moi, sur Jordan Bardella et sur tous nos élus, partout en France, pour porter votre voix.
Plus que jamais, chers amis : haut les cœurs, et soyons tous, cette année, à la hauteur qu’exige de nous le service de la France !
Seul un Premier ministre du Rassemblement national peut mettre en œuvre le projet du Rassemblement national. Michel Barnier est un homme respectueux, et il respecte, en tout cas pour le moment, les conditions nécessaires pour ne pas entraîner une censure de la part du RN.