Des livres, un rêve d’écriture et l’envie maladroite de se servir des mots, tenter de s'exprimer au mieux, toujours admiratif des auteurs et leurs œuvres.
Dans ce recueil intitulé « Nos compagnons », l’auteur Jirô Taniguchi sublime notre attachement aux animaux, ces êtres qui, par leur seule présence, apaisent l’âme et enrichissent, partenaires d’existence, comparses de pure bonté nous enseignant l’amour aussi bien que l’absence,
Il est des textes que l’on craint, jugeant devoir, un jour, s’y confronter, de ces témoignages faisant date, questionnant l’être comme ils heurtent l’âme, d’authentiques œuvres de mémoire, instruments de lutte contre l’oubli, de ces récits tragiques touchant du doigt l’universel.
« On attend tout de l’existence. On peut se soumettre aux lois du hasard, affirmer sa liberté et se rebeller contre ses revirements tragiques, on peut ployer sous les déterminismes ou tenter d’échapper à soi, mais c’est toujours dans l’adversité que la vérité se manifeste car
« C’est le moment que l’on redoute tous : le passage de la quiétude au drame et on a beau être préparés mentalement à cette éventualité, on est toujours démunis quand elle survient. Toute notre vie durant, on essaye de tenir le malheur à distance, et c’est encore plus vrai dans
Si rien ne saura jamais vraiment dire, ni même effleurer, le traumatisme subi par les victimes d’attentats, le film « Revoir Paris » d’Alice Winocour évoque pudiquement le sort de ces âmes fracassées, des êtres meurtris dans leur chair ou psychiquement dévastés : tous, survivants
Il existe certaines œuvres nous donnant l’impression de pénétrer la vie dans toute son âpreté, leurs mots gravissant hardiment les plus abruptes crêtes de l’intime : périple rare, exigeant, au terme duquel le lecteur se retrouve coi, exsangue, enrichi néanmoins par cet intense
Toujours prompte à saisir, avec force, les questions actuelles comme l’âpreté du monde, l’écrivaine Karine Tuil s’immisce, via son roman « La décision », dans la peau de juges d’instruction, plaçant l’un d’eux, Alma Revel, membre du pôle antiterroriste, au cœur des plus vives
« Il n’existe pas de mot dans la langue française pour désigner celui qui a perdu son enfant, alors qu’il y en a un - « orphelin » - pour celui qui a perdu son père ou sa mère, comme s’il s’agissait d’une situation hors de l’entendement, hors du langage, un statut impossible à
« J’étais un blessé de guerre dans un pays en paix » dit Philippe Lançon dans son livre « Le lambeau » : Plus que le récit de l’horreur du 7 janvier 2015, celui d’une lente reconstruction, l’hommage d’un homme à ses proches, aux disparus ainsi qu’au personnel soignant. Admirable.
« Il y a toujours un moment, quand on est parent d’un jeune enfant, où ce dernier disparaît de notre vue dans un parc, un supermarché, au bord de la mer, ça dure en général quelques minutes avant qu’on le retrouve – des minutes insoutenables qui compriment les pires angoisses :
Chaque année, on a beau, en toute bonne foi, s’armer de courage et vouloir résister, dur de ne pas céder à l’appel de la rentrée littéraire, à ses envies, cette soif de mots, aussi déraisonnables soient-elles.
Quelle chance d’aimer la lecture : sans elle, point de compagnie pour le solitaire, ni de voyage pour l’empêché, nul moyen de larguer les amarres en un lieu connu de nous seul, prendre doucement congé de soi, souffler, reposer enfin le regard loin d’un Réel aux lourdes entraves.
Grand amoureux des arts, assurément sensible aux beautés de la France, Jirô Taniguchi nous offre, dans « Les gardiens du Louvre », un surprenant voyage aux allures de songe, porté entre Paris et Auvers-sur-Oise, par bien des génies du passé, d’illustres créateurs venant rappeler,
L’auteur contemporain qui m’impressionne le plus n’est autre que Karine Tuil car, au-delà même du fait qu’il s’agisse de l’écrivaine dont le style, la justesse de regard comme la puissance tiennent, pour moi, lieu de référence, son œuvre, construite autour de textes riches,
@FacheeLa
Entièrement d'accord. A mon sens, bien qu'étant féru de lecture, et même si c'est bien triste pour le milieu du livre, rien ne justifie de rouvrir les librairies dans pareil contexte, ni de mettre inutilement en danger la santé des libraires eux-même. Courage à tous.
Le Dauphiné Libéré mentionne aujourd’hui, dans ses pages, le nombre d’ouvertures de librairies pour l’année 2022, chiffre record confirmant une tendance déjà encourageante : nouvelle preuve de l’engouement intemporel des amateurs de lecture.
Que l’on y voit une pure folie ou la plus douce déraison, cela reste une chance, tout autant qu’un plaisir, de pouvoir célébrer la rentrée littéraire, singulière tradition, marquant, chaque fin d’été, la venue d’œuvres fortes, sensibles, propices à enrichir nos horizons intimes.
Tandis que l’écrivain Patrick Modiano accordait, cette semaine, une entrevue à Augustin Trapenard, dans le cadre de l’émission « La Grande Librairie » sur France 5, son roman « La danseuse » vient de paraître, le 5 octobre 2023, au sein de la collection Blanche de
@Gallimard
.
Dans un mois, le 1er octobre, sortira « La famille Martin », prochain roman de David Foenkinos, à paraître chez
@Gallimard
. Un livre demeurant, malgré les quelques indices fournis par sa présentation, entouré d’un épais mystère :
Rouvrir, chaque jour, « Le lambeau » de Philippe Lançon (
@Gallimard
) comme on irait rendre visite à un proche hospitalisé. S’y plonger comme pour soutenir un homme admirable et les siens, et se rapprocher, par les mots, d’êtres dont les peurs font écho aux nôtres. Bouleversant.
« Le lambeau » Philippe Lançon : 7/01/2015, la folie djihadiste frappe le journal Charlie Hebdo. Survivant au prix d’une lente reconstruction, l’écrivain évoque son parcours, l’horreur et l’Après, l’existence disloquée et ces milliers de possibles qui n’auront pas été. Admirable.
Tandis qu’approchent, déjà, les premiers jours de décembre, Augustin Trapenard présente, cette semaine, dans les pages de TV Magazine, quelques uns des ouvrages qu’il envisage d’offrir à l’occasion des fêtes.
A paraître chez
@Gallimard
, le prochain roman de David Foenkinos, intitulé "Vers la beauté", est annoncé pour le 22 mars... Encore une bonne raison de languir le printemps... ;-)
Il est des livres que l’on referme avec l’idée que leurs personnages iront en rejoindre d’autres au plus profond de nous, tous réunis, frères et sœurs de papier, pour avoir su nous émouvoir, atteindre notre part d’intime, nous faire toucher du doigt le doux bonheur de la lecture.
Il est des heures où lire paraît être le seul bonheur possible, l’unique don à attendre d’un jour semblant lisse, terne, vécu d’avance, comme si l’on n’espérait rien d’autre qu’embarquer, le temps de quelques pages, s’y offrir un répit, au loin, s’échapper dans mille paysages.
Avec le film « De son vivant », la cinéaste Emmanuelle Bercot ausculte la difficile question de la fin de vie, son impact émotionnel autant que sa gestion par le corps médical : lorsque patients et proches se retrouvent, soudain, confrontés à l’indicible, quand vient le temps des
Par le long-métrage « Simone, le voyage du siècle », Olivier Dahan rend un vibrant hommage à celle que l’on nommait Madame Veil, son existence de lutte, d’action, où prévalaient toujours l’écoute et l’attention à la souffrance d’autrui, ce destin sans pareil, portant les
Quel apaisement d’abandonner le regard sur une étagère de livres, retrouvant, via un titre, de précieux fragments de souvenirs et d’inoubliables voyages, puisant, en une rêverie, plaisir, réconfort, l’esprit bercé de personnages en décors subtilement tracés par la magie de mots !
Organisée dans le cadre des multiples actions de Bibliothèques Sans Frontières, une dictée géante réunissait, hier, près de 5100 adeptes d’orthographe sur l’avenue des Champs-Élysées : bel et singulier hommage à notre langue, salué, ce lundi, par Le Dauphiné Libéré.
Puisqu’il est des livres qui s’annoncent comme des retrouvailles, leur mots semblables à une promesse de réconfort, l’heure est venue de découvrir, en ce jeudi 1er octobre, l’intrigante histoire de « La famille Martin », œuvre de David Foenkinos, disponible chez
@Gallimard
.
« Le risque de prendre une mauvaise décision n’est rien comparé à la terreur de l’indécision. » Karine Tuil (citation extraite du roman « La décision » paru chez
@Gallimard
ainsi qu’aux
@editionsfolio
)
Il est de belles surprises qui émeuvent et ravissent, ces attentions toutes simples nous cernant au plus juste ; ainsi, quel plaisir que cette carte, reçue aujourd’hui même, touchante ode au plaisir de lire ! (création d’Élise Hamernig, artiste d’Étoile-sur-Rhône, dans la Drôme)
Admirable Philippe Lançon, qui, dans son livre « Le lambeau »
@Gallimard
, magnifie des vies anonymes et les destins fauchés de patients croisés entre Salpêtrière et Invalides, dépassant, ainsi, sa propre expérience, pour mieux la rendre universelle.
Tandis que vient de paraître, aux éditions
@calmann_levy
, le roman « Le Grand Monde » de Pierre Lemaitre, l’équipe du Dauphiné Libéré nous livre, ce jour, une entrevue que lui a récemment accordée son auteur.
Il est des jours où le seul chant d’un oiseau, l’éclat du ciel comme la vue des montagnes, richesses en apparence infimes, nous font toucher du doigt la permanence du monde, cette vie, inébranlable, continuant fraîche, neuve, sans égards ni scrupules pour l’Homme et ses combats.
En ces jours de rentrée, alors que nombre d’ouvrages investissent les tables des libraires, il est bon de pouvoir s’offrir quelques nouveautés littéraires ; vient, alors, l’heure des tentations, promesses et premiers choix de textes mêlant l’intime au poétique.
« Chien-Loup » de Serge Joncour : Franck, citadin dans l’âme, se voit contraint par sa femme Lise, d’aller passer trois semaines, loin de toute pollution, dans un gîte d’Orcières, terre marquée, lors de la Grande Guerre, par la venue énigmatique d’un mystérieux dompteur allemand.
Puisqu’il est toujours bon d’encourager les belles initiatives, le Dauphiné Libéré évoquait, récemment, dans ses pages, l’association « Lire et faire lire », groupement de bénévoles qui, de rencontres en interventions dans des milieux divers, œuvre à développer le goût de la
Œuvre à paraître le 4 mai prochain, chez
@Gallimard
, le livre « L’usure d’un monde. Une traversée de l’Iran » de François-Henri Désérable se voit déjà mis à l’honneur dans les pages de Livres Hebdo.
De tout temps et plus encore en ces heures confinées, les livres s’offrent à nous comme autant de fenêtres sur le monde, d’invitations vers un ailleurs exonéré de toute angoisse, un refuge, une lumière qui, plongeant dans d’autres regards, permet aussi mille échanges. Salvateur.
Impossible, en ces jours, de ne pas penser au livre « Le lambeau » de Philippe Lançon, œuvre de l’indicible et hommage aux absents, ces vies au fil rompu par un froid matin de janvier, également éloge du monde médical, d’existences fracassées au seuil d’une chambre d’hôpital.
Singulière tradition que celle de la rentrée littéraire, lorsque, face aux tentations, arrivent l’heure du choix puis le temps des promesses ; alors, nous autres lecteurs, formulons mille attentes, en quête d’œuvres audacieuses, sensibles, qui, toutes, offriront leurs richesses.
« La femme révélée » Gaëlle Nohant : 1950. Eliza quitte tout, jusqu’à son identité, avec pour rare bagage un appareil photo. Caprice ou seule chance de survie ? De Chicago à Paris, éprouver son regard à l’Autre, se frotter à la misère humaine, aimer, vivre pour enfin renaître ?
Karine Tuil et son roman « Les choses humaines » (paru en août dernier chez
@Gallimard
) couronnés du prix Interallié 2019... Juste reconnaissance pour cet auteur au style puissant, dont l’œuvre, ancrée dans le réel, porte un regard lucide et âpre sur la société actuelle. Ravi.
Réjouissante nouvelle en ces jours maussades : apprendre la parution prochaine (chez
@Gallimard
) du roman « Deux sœurs » de David Foenkinos... Rendez-vous est pris pour le 21 février !
L’esprit trouve parfois du réconfort au cœur d’une simple page écrite, quelques mots choisis, comme pour dire ce que l’on ne saurait formuler ; alors, l’on mesure pleinement la chance d’aimer à ce point la lecture, maudissant les instants d’angoisse où celle-ci se refuse à nous.
Consciente que cette pratique cristallise, à elle seule, contraintes économiques et questions environnementales, l’équipe du Dauphiné Libéré revient, ce jeudi, sur une récente étude consacrée à l’impact de la lecture numérique : un rapport permettant de mesurer ses conséquences
« Lettre d’amour sans le dire » Amanda Sthers : Alice, être meurtri, sans cesse méprisée et devenue spectatrice d’une vie comme en sommeil voit son corps renaître lors d’un massage nippon. De la douceur d’un homme viendra alors le temps, pour elle, d’enfin oser croire au bonheur.
Il est certaines déraisons contre lesquelles on ne souhaite lutter, des rendez-vous incontournables auxquels le goût des mots convoque... En ces jours de rentrée littéraire, saisonnière et belle tradition, merci à vous autres, auteurs, pour toutes ces lectures à venir.
Aujourd’hui dans Version Femina, nous retrouvons « L’énigme de la chambre 622 » de Joël Dicker (publié aux Éditions De Fallois) et « La vie est un roman » de Guillaume Musso (attendu chez
@calmann_levy
) : deux œuvres à paraître cette semaine.
Paris Match consacre, cette semaine, un article à l’étonnant concept des « hôtels littéraires », des lieux qui raviront les amateurs de mots que nous sommes.
Alors que la lecture demeure, plus que jamais, l’une des occupations préférées des français, Le Dauphiné Libéré consacre, ce dimanche, un article au marché florissant des ouvrages d’occasion, entre contraintes économiques, soif de découverte et désir de partage.
#VendrediLecture
« La jeune fille et la nuit » de Guillaume Musso : une réunion d’anciens élèves, trois amis renouant, malgré eux, avec un sombre passé... Tandis qu’affluent les souvenirs, rancœurs et faux-semblants se révèlent pour livrer la clé de l’énigme Vinca Rockwell.
Célébrant le soixante-quinzième anniversaire de la publication du texte originel, Le Dauphiné Libéré revient, ce dimanche, sur la genèse de l’œuvre majeure qu’est devenue « Le Journal d’Anne Frank » : livre dont vient de paraître, chez
@calmann_levy
, une toute nouvelle édition.
« Le lambeau » de Philippe Lançon : 7/01/2015, la folie djihadiste frappe le journal Charlie Hebdo. Survivant au prix d’une lente reconstruction, l’auteur évoque son parcours, l’horreur, l’Après, l’existence disloquée et ces milliers de possibles qui n’auront pas été. Admirable.
#Actu
: Le 7 janvier 2015, Philippe Lançon était dans les locaux de Charlie Hebdo. Sans chercher à expliquer l’attentat, il décrit une existence qui bascule et livre le récit bouleversant d’une reconstruction, lente et lumineuse.
#LeLambeau
est désormais disponible en Folio.
D’où vient donc cette soif d’écrire, qui, saisissant une pensée, semble soudain voiler l’horizon ? Dès lors, plus rien ne compte hormis le goût des mots, du sens et des rythmes, la quête de la juste expression, en simple amateur maladroit s’inventant des ailes à coup de plume.
Aujourd’hui, mercredi 18 août 2021, paraît aux
@editionsLattes
, le roman « Un tesson d’éternité », dernière œuvre signée par Valérie Tong Cuong, récit d’une vie maîtrisée qui, d’un coup, bascule, lorsque l’existence vacille, ruinant la plus habile des constructions sociales.
Relatant sa liaison avec un étudiant de trente ans son cadet, Annie Ernaux porte, dans « Le jeune homme », un juste regard sur le passé, parenthèse créatrice pour enfin cerner celle qu’elle fut, affranchie du regard social, cet implacable juge du couple et des libertés féminines.
L’écrivaine Gaëlle Nohant vient, en ce lundi 27 mars, de se voir décerner le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2023, pour son roman « Le bureau d’éclaircissement des destins », œuvre parue aux
@EditionsGrasset
.
Film « Les choses de la vie » de Claude Sautet : victime d’un accident de la route, alors même que sa vie bascule, un homme voit affluer le souvenir, des instants de bonheur aux doutes ou ses simples errances du cœur, ces attachements originels dont le deuil, jamais ne se fait.
« La vie est un roman » Guillaume Musso : parti d’une disparition à priori inconcevable, l’auteur, bibliophile comme jamais, livre ici sa plus riche intrigue. S’y dévoilent l’ampleur de son univers romanesque, les rouages de la création, et même ses angoisses de père. Captivant.
La rédaction de Lire Magazine Littéraire nous offre, dans son numéro d’avril, une rencontre avec l’écrivaine et académicienne Dominique Bona, à l’occasion de la parution du livre « Les Partisans » chez
@Gallimard
.
Signalons la parution, le 18 août aux
@editionsLattes
, d’un nouveau livre de Valérie Tong Cuong, œuvre portant le titre « Un tesson d’éternité », récit d’une vie maîtrisée qui, d’un coup, bascule, lorsque l’existence vacille, ruinant la plus habile des constructions sociales.
#VendrediLecture
Premières pages de « Vers la beauté » de David Foenkinos
@Gallimard
: direction le musée d’Orsay en compagnie d’Antoine Duris, homme brisé par un drame, voyant en l’Art et la Beauté, le seul remède à sa douleur.
« Soif » d’Amélie Nothomb : trahi par les siens, soumis à la vindicte, Jésus se voit condamné à la crucifixion. Il découvre alors la peur et, au-delà, sa nature profonde, l’Homme, ses travers, imparfaite création capable des plus viles bassesses. Atypique. Incisif. Puissant.
Premières pages de « La jeune fille et la nuit » de Guillaume Musso
@calmann_levy
: Réunion d’anciens élèves pour l’anniversaire du lycée Saint-Exupéry... Derrière l’effervescence des retrouvailles, plane l’ombre de Vinca Rockwell, disparue vingt-cinq ans plus tôt.
Accordant, ces dernières semaines, une place à la littérature, au gré d’une série d’articles, Le Dauphiné Libéré ouvre, ce mardi, ses colonnes à l’écrivaine Amélie Nothomb, laquelle voit ses œuvres « Barbe Bleue » et « Soif » adaptées sur les planches, lors du Festival d’Avignon
Ravi de retrouver, en lice pour le Prix Orange du Livre 2020, « La femme révélée » de Gaëlle Nohant
@EditionsGrasset
. Souhaitons que les jurés soient émus par Violet, la beauté cachée de Rosa, Sam et les autres, et s’offrent, avec eux, un délicat voyage entre Chicago et Paris.
Accompagnant la parution du livre « L’usure d’un monde. Une traversée de l’Iran » chez
@Gallimard
, Lire Magazine Littéraire nous offre, dans son numéro du mois de mai, une incursion dans l’univers de l’auteur François-Henri Désérable, entre écriture, voyages et irrépressible
« Encre sympathique » Patrick Modiano
@Gallimard
: quand l’évocation d’une enquête devient, bien des années plus tard, auscultation de la mémoire, et que noms, adresses, souvenirs, arrachés à l’oubli, tendent à esquisser les contours d’une vie. Troublant. Singulier. Modianesque.
Puisqu’il semble évident que faire preuve de lenteur n’altère, en aucun cas, notre appétit de mots, rêvons, pour cette rentrée, à de prochaines lectures, retrouvailles immanquables via des œuvres attendues, guettées, bien trop avide, au mépris de toute raison.
#MardiConseil
📚 « Les choses humaines » de Karine Tuil : quand le feu du désir consume, ruine jusqu’à la plus habile des constructions sociales, pouvoir, influence s’effondrent, l’Homme se retrouve nu, cible médiatique devenue jouet d’une société avide et implacable... Magistral.
Tandis qu’a été publié, chez
@Gallimard
, son livre « Kaddish pour un amour », Karine Tuil était l’invitée de « La Grande Librairie » sur France 5 : l’occasion d’évoquer ce recueil vu comme un retour à l’essentiel, le mot, après des œuvres à la genèse émotionnellement éprouvante.
Alors, qu’inévitablement, les parutions abondent et que nos tentations se succèdent, notre appétit de mots voudra toujours trouver une place à nombre de textes et leurs auteurs, qu’il s’agisse de retrouvailles, d’inattendus changements de registre ou d’œuvres à résonance intime.
Nous retrouvons, dans le magazine Livres Hebdo du mois de mars, un article concernant l’ouvrage « Les Partisans », dernier texte de Dominique Bona, récemment paru chez
@Gallimard
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Vient un moment, dans l’existence, où il semble bon de revoir toutes ses exigences, alors plus rien ne compte que l’éclaircie du beau, des échanges, quelques lignes ou l’émotion d’une œuvre : de quoi reprendre goût, force, du moins réaliser quelle chance c’est d’être là.
« Les choses humaines » Karine Tuil : quand le feu du désir consume, ruine jusqu’à la plus habile des constructions sociales, pouvoir, influence s’effondrent, l’Homme se retrouve nu, cible médiatique devenue jouet d’une société avide et implacable. Actuel. Puissant. Remarquable.
Désignée autrice de l’année lors de la récente remise des Trophées Livres Hebdo de l’édition 2023, l’écrivaine Annie Ernaux se voit consacrer un article dans le numéro du mois de mai : l’occasion de revenir sur sa reconnaissance par le comité Nobel, ses combats ainsi que la
Aujourd’hui à l’honneur dans Version Femina, « Lettre d’amour sans le dire » d’Amanda Sthers, publié aux
@EditionsGrasset
, et « Française » d’Alexandre Jardin chez
@AlbinMichel
: deux romans à paraître ce mercredi 3 juin.
Nous retrouvons, ce dimanche, dans les pages de Version Femina, un article concernant le livre « Mes fragiles » de Jérôme Garcin, texte récemment paru chez
@Gallimard
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Ouvrir un livre et se laisser porter par les mots de l’auteur, accueillir intimement images et émotions, ne plus être soumis qu’aux syllabes et leurs sons, faire taire, pour un moment, le vacarme du monde, façon de s’isoler, mettre les voiles loin de toute agitation.
Dans ces instants où la vie pèse, quand le quotidien semble gris, il est bon de se perdre dans les mots des autres, d’espérer d’eux, lumière, chaleur, de voir, en leur regard, comme une respiration, une fenêtre vers l’ailleurs, loin du vide angoissant des heures ordinaires.
Troublante sensation que de lire, en quelques semaines, quatre œuvres situant une part de leur récit à la Pitié-Salpêtrière : comme si les mots, revenant sans cesse en ces lieux, cherchaient, d’un même souffle, à nous faire saisir l’éphémère et l’urgence de vivre.
« Il n’y a finalement rien d’étonnant à ce que l’écriture soit devenue mon obsession ; cela demeure la meilleure façon de voyager loin de soi. » David Foenkinos (citation extraite du roman « La famille Martin » paru chez
@Gallimard
)
Impossible, en ce jour d’hommage, de ne pas repenser au livre « Le lambeau » de Philippe Lançon, à la force qu’il a dû falloir pour écrire ces mots au sortir de l’horreur, affronter l’indicible et plonger, malgré soi, dans cette réalité nouvelle. Pour continuer, coûte que coûte.
« Le ciel par-dessus le toit » Nathacha Appanah : chercher une échappatoire au chaos familial, entre Loup, adolescent seulement victime de n’être pas comme les autres, Paloma, grande sœur craintive et solitaire, et Phénix, leur mère, arrachée bien trop tôt aux rêves de l’enfance.
Lire Magazine Littéraire consacre également, dans le numéro de ce mois, un article au livre « Le jeune homme » de l’écrivaine Annie Ernaux, nouvelle œuvre publiée, le 5 mai, par les éditions
@Gallimard
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« Le lambeau » Philippe Lançon : 7/01/2015, la folie djihadiste frappe le journal Charlie Hebdo. Survivant au prix d’une lente reconstruction, l’écrivain évoque son parcours, l’horreur et l’Après, l’existence disloquée et ces milliers de possibles qui n’auront pas été. Admirable.
Avis aux parisiens : David Foenkinos sera demain, dimanche 25 mars (à 11h30), en dédicace à la librairie Le Divan... Idéal pour fêter la récente parution (chez
@Gallimard
) de son roman « Vers la beauté ».
À quelques jours de sa parution, le 12 mai, aux éditions
@robert_laffont
, le roman « Célestine du Bac » de Tatiana de Rosnay est, cette semaine, mis à l’honneur dans le magazine Paris Match.