Thread – Stockage de l’eau
La sécheresse exceptionnelle de cet été a ravivé le débat sur les bassines et les retenues d’eau.
Le principe : stocker l’eau en hiver lorsqu’elle est abondante, afin d’en avoir une quantité disponible plus importante l’été pour l’irrigation.
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Ma femme (prof des écoles) avait son rendez-vous de carrière cet après-midi.
Un rendez-vous de carrière, anciennement appelé inspection, est toujours un moment important dans la carrière d'un enseignant (il n'y en a que 3 sur toute la carrière !).
La suite va vous étonner...
Thread – Projet de retenues des Deux-Sèvres : un contexte géologique particulier.
Cela fait quelques semaines que le projet de retenues des Deux-Sèvres fait débat, avec un paradoxe apparent : Pourquoi diable le rapport du BRGM est-il favorable ?
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Thread – La permaculture, un modèle généralisable ?
Apparemment, même encore maintenant en 2023, il y a encore pas mal de gens (et des politiques) qui pensent que la permaculture est un modèle généralisable.
(cf : )
Spoiler : c’est faux.
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Face "au réchauffement climatique", il faut "arrêter l'agriculture intensive et passer à la permaculture", affirme
@LouisBoyard
.
Le député LFI défend une planification "au service de l'agriculteur et du consommateur".
#Agriculture
#Bio
#Alimentation
#Pol
ÀTable
Thread – Sainte-Soline : combien de pertes par évaporation ?
Un des inconvénients de stocker l’eau en surface est que celle-ci s’évapore, ce qui engendre une perte d’efficacité du dispositif.
Mais quel est ce % de perte ?
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La sortie de M. Tondelier d’il y a quelques jours sur les salades a fait grand bruit.
Nous avons vu que les ordres de grandeur ne collaient pas du tout, mais d’où vient réellement cette fausse information ?
Des twittos ont réussi à remonter à son origine, et c’est assez édifiant
D'où ma question pour les PE qui pourraient me lire : Est-ce normal ? Est-ce légal ? Et y-a-t-il moyen de râler quelque part ?
Car ce mépris est assez insupportable quand même...
Thread – Projet de retenues des Deux-Sèvres : Synthèse des nouvelles informations.
Mes anciens threads sont ressortis à la faveur des manif’ à Sainte-Soline. Avec eux, plein d’informations sont remontées à la surface.
Je vais donc tenter de compléter mon travail initial.
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Thread – Les nappes se sont-elles remplies du côté des Deux-Sèvres ?
Après la polémique de cet été sur les fameuses bassines des Deux-Sèvres, nombreux étaient ceux qui ne croyaient pas en leur remplissage cet hiver, au vu de la sécheresse historique subie cet été.
C'est le directeur qui a du appeler l'inspection académique, quand la collègue a vu qu'elle ne se pointait pas.
Et là l'excuse c'était.. wait for it..
"Mme l'inspectrice n'a pas pu venir car elle attendait un appel de la DASEN"
Mais wtf ?!
Elle n'a rien trouvé de mieux sérieux ?
Evidemment, c'est assez stressant, car c'est la seule fois où on a un retour critique sur notre classe...
Et bien, elle n'est pas venu.
Elle. N'est. Pas. Venu.
Bon, les imprévus, ça arrive, pas vrai ?
Elle a du en avoir un, et donc elle s'est excusée ?
Non-non. Même pas.
Elle n'a pas même pas pris le soin de prévenir l'école, ni pour ma femme (normalement inspectée cet après-midi), ni pour sa collègue (normalement inspectée ce matin).
Et la dernière fois, elle était venue... Mais avec 2h de retard (sympa, quand on a bien préparé la séance), en passant la moitié du temps au téléphone au fond de la classe (pendant que ma femme faisait cours, vive le respect).
Retour d’expérience – Vélotaff à la campagne.
J’ai acheté en début d’année scolaire un vélo électrique dans l’optique de diminuer mon usage de la voiture pour aller au boulot.
Voici un petit compte rendu sur l’année scolaire, peut-être que ça donnera des idées à certains !
Thread – Stockage de l’eau en profondeur.
« Pourquoi stocker l’eau en surface dans des bassines alors qu’elle peut être stockée en profondeur, bien au chaud dans des aquifères ? »
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Thread-dossier : Le maïs.
Le maïs est souvent fustigé par les militants écologistes comme étant une culture particulièrement nocive pour notre environnement.
Eau, productivité, stockage de C… Je réponds aux questions que vous vous posez peut-être sur cette plante étonnante.
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J’ai envie de dire que même l’eau collectée par un récupérateur d’eau de pluie est également un prélèvement d’eau destiné à un usage privé !
Après, encore une fois, il s’agit de considérations morales que je ne commenterais pas davantage.
Bon, allez, j’ai été tagué par
@AEffondrement
sur cette affaire de salades… Du coup, je me sens obligé de réagir, maintenant !
@marinetondelier
dit en gros qu’une salade non-bio à 70 centimes coute "17 à 27 Euros à la société".
Vérifions ça...
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Je veux bien la source de l'étude qui conclue que la salade "conventionnelle (non-bio) à 70 centimes coute "17 à 27 Euros à la société" du fait de ses impacts environnementaux, alors que la salade bio à 1 € coute zero.
Ce n'est pas le seul truc très surprenant... 1/2
Le rendez-vous était programmé plusieurs mois en avance.
Il y a tout un dossier à compléter pour que l'inspectrice sache ce qu'on fait pour la classe, comment on se forme, etc.
Mini-thread - La lutte biologique : Un risque pour l’environnement ?
Si vous habitez à la campagne, vous connaissez sûrement cette jolie coccinelle aux motifs variés…
Coccinelle qui, à la base, n’avait rien à faire chez nous.
Retenues de substitution – l’eau prélevée va-t-elle manquer aux milieux et écosystèmes ?
Avec le départ du convoi de l’eau et tout le tralala, on a encore eu des interventions publiques de M. Tondelier, B. Biteau, avec son lot d’échanges plus ou moins vifs en dessous...
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-La mise en place de ces bassines entrainerait une mainmise privée sur l’eau.
Je ne trouve pas très convaincant cet argument, car c’est loin d’être le seul cas où l’eau est prélevée et exploitée par des organismes privés.
Mais dans le cas d’une bassine, je ne vois pas tellement ou serait le problème. De l’eau, même eutrophisée, reste de l’eau, donc est parfaitement adéquate pour l’irrigation. Que la bassine artificielle ne permette pas d’abriter une biodiversité aquatique ne me semble pas choquant
Thread – Séismes en Turquie
Voici un petit fil pour tout comprendre de l’origine des séismes qui se sont déroulés en Turquie le 6 février dernier, et pour expliquer pourquoi ils ont été si destructeurs.
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Un gros séisme a eu lieu hier (16 juin) à 18h38 en Charente-Maritime, entre Niort et La Rochelle (à proximité de Mauzé-sur-le-Mignon, petite ville bien connue pour sa retenue de substitution).
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Je me permet de partager le témoignage d'une collègue (avec son accord) sur le contenu d'une formation professionnelle proposée par l'Education Nationale.
Lisez, ça en vaut la peine...
-Le fait que la construction de ces stockages soit subventionnée par de l’argent public.
Pour le coup, on a le droit de trouver ça choquant, même si ce n’est pas mon cas. Quoi qu’il en soit, on sort des considérations scientifiques donc je ne commenterais pas plus.
Thread – Les données du BRGM utilisées dans leur modèle sont-elles périmées ?
Le projet de bassines des Deux-Sèvres, qui a défrayé les actualités ces jours-ci, s’appuie sur un rapport du BRGM dont les conclusions lui sont favorables (d’un point de vue hydrologique, du moins).
D’un côté, les agriculteurs mettent la pression pour mettre en œuvre ces moyens de stockage le plus rapidement possible.
De l’autre, les écologistes sont persuadés qu’ils sont inutiles et néfastes pour l’environnement.
Pour comparaison, la surface des terres agricoles des 230 exploitations concernées est de 35 000 ha, dont le tiers sera concerné par l’irrigation. Les surfaces additionnelles réquisitionnées pour ces bassines est donc négligeable par rapport aux surfaces agricoles.
Suite à la publication par
@BonPote
de mes diagrammes, quelques sympathiques militants pro-bio m’ont fait remarquer avec tact que mon diagramme 3 était erroné puisqu’en fait le bio serait plus vertueux que le conventionnel en termes de GES.
Vérifions cela.
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C’est ce que font les distributeurs d’eau comme Veolia ou Suez. C’est ce qui se passe lors de la mise en eau d’un lac artificiel visant à produire de l’énergie hydro-électrique.
Bref, M. Tonnelier raconte des salades, et je trouve ça assez fou qu’elle se permette de les énoncer avec autant d’aplomb, et ce sans aucune source vérifiable.
Et évidemment aucun contradicteur malgré les ordres de grandeurs délirants…
C’est assez pénible.
A plus
Bon, vous allez peut-être trouver que je râle pour rien, mais ce genre de représentation contribue à se faire une image mentale biaisée de ce qu'est une nappe phréatique, et je trouve ça un peu embêtant.
Pour ceux que ça ne choque pas :
Une nappe phréatique, ce n'est généralement pas une espèce de cavité qui se rempli d'eau...
En réalité, l'eau rempli les interstices de la roche, un peu à la manière d'une éponge.
1- Pourquoi stocker l’eau ?
L’eau est une molécule essentielle aux plantes. Structuralement, c’est le composant majoritaire (> 80%), et les végétaux l’utilisent pour la photosynthèse, le processus métabolique qui leur permet de créer leur propre matière organique.
Voici la V2 de mes diagrammes synthétiques sur l'agriculture.
Il y a sur ce tweet les 4 diagrammes et dans le tweet suivant une fiche résumant les systèmes + une image bonus type poster avec tout dedans.
Je mets aussi le lien de la notice :
Et ce n’est pas parti pour s’améliorer malheureusement…
D’où l’utilité de disposer d’un stockage, qui permettrait alors de disposer d’une réserve supplémentaire d’eau pendant les périodes d’étiage (quand le niveau des nappes baisse en été).
Voici un Thread qui récapitule les résultats de mes recherches (et de celles de plusieurs auteurs) sur le fameux sujet brûlant de l'été : la réautorisation des néonicotinoïdes (NNI) dans le cadre de la culture des betteraves. (1/n)
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On voit donc que les volumes stockés permettraient sur le papier de se passer complétement des prélèvements en période d’étiage dans la nappe et les cours d’eau. Le volume stocké n’est donc pas du tout négligeable rapporté à la quantité d’eau nécessaire.
Thread – Projet de « mégabassines » dans le Puy de Dôme.
Le sujet du stockage de l’eau est revenu sur le tapis à l’occasion d’une marche de contestation contre un projet dans le Puy de Dôme. L’occasion pour moi de vous faire un petit bilan de la situation.
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Et parmi ces plantes, il y a les plantes cultivées. Pour les cultures de printemps et d’automne, la pluie est en générale suffisante pour assurer le job. Mais pour les cultures d’été, c’est souvent plus compliqué, surtout les années de sécheresse.
-Les récupérateurs d’eau de pluie : Il s’agit bien d’un captage des eaux de ruissellement qui étaient destinées à remplir les nappes phréatiques ou à alimenter les cours d’eau. Pour un usage privé. Pourtant il est considéré comme « écolo » d’en avoir !
-Des retenues collinaires alimentées par ruissellement (sans pompage donc).
-Des retenues d’eau en barrage mises en place sur les cours d’eau (ou « en dérivation »).
-Sur les zones humides.
Sur cette zone se trouve le marais Poitevin, une zone humide remarquable de par sa richesse floristique et faunistique. On pourrait croire que le projet de retenues d’eau pourrait mettre à mal ce milieu, mais en fait c’est tout le contraire :
Du coup on irrigue, ce qui nous permet de sauvegarder nos rendements.
Traditionnellement, l’eau nécessaire à cette irrigation est prélevée dans la nappe phréatique ou dans les cours d’eau.
En bref, le bilan est clairement très positif concernant ce projet. Non seulement, il permettrait de maintenir une irrigation correcte pour les exploitations agricoles qui en ont besoin,
Suite à la requête de
@bonpoteofficiel
et de
@GabrielleDufou5
, voici ma proposition de diagramme synthétique sur l'agriculture (rien que ça).
Il n'y a en fait pas un, mais 4 diagrammes traitant de 4 problématiques différentes.
Attention cependant : ces conclusions ne s’appliqueraient pas forcément à d’autre projets, car je rappelle que les situations peuvent être très différentes selon la nature du projet et selon la zone géographique concernée.
Mais en période de sécheresse comme actuellement, certaines nappes peuvent être vides et l’affaiblissement des débits des cours peut rendre compliqué le prélèvement.
Ce sera tout pour ce long thread. Je vous paraîtrai peut-être orienté en faveur des bassines, mais honnêtement au début de mes recherches, il y a un mois environ, je n’avais aucun avis sur le sujet.
Fascinant Twitter,
Même en faisant un petit thread positif sur une expérience vélotaf, en prenant bien soin de ne pas aller sur un registre moralisateur, il y a toujours des gens qui viennent vous chercher des poux...
Petit florilège :
Ces précipitations vont ruisseler en surface et ainsi alimenter les cours d’eau. Parallèlement à ceci, l’eau peut s’infiltrer dans les sols et ensuite rejoindre les nappes d’eau souterraines (= nappes phréatiques). Cours d’eau et nappes sont en général connectés.
Je trouve que ça ressemble un peu à la position des écolo sur la voiture électrique. Même bénéfique pour l’environnement / aux voitures thermiques, celle-ci est fustigée car allant à l’encontre de leur vision de société idéale basée sur les transports en commun et le vélo.
Comme exemple de projet, nous avons celui-là :
Qui propose un stockage de 8,65 millions de m³ répartis sur 16 retenues d’eau au niveau de plusieurs bassins versants des Deux-Sèvres.
-Les retenues peuvent engendrer une eutrophisation de l’eau stockée.
Cela peut effectivement poser problème si la retenue est connectée au réseau hydrographique,
Le problème étant que cette vision de société idéale n’est pas forcément partagée par une majorité de nos citoyens, donc en attendant, je serais d’avis de ne pas bouder ces solutions technologiques d’adaptation et d’atténuation (mais ça ne reste que mon avis).
car dans ce cas l’eutrophisation (= appauvrissement en O2 du milieu lié à la prolifération d’algues vertes) peut endommager la biodiversité initialement présente dans le cours d’eau.
WTF... Je viens de gagner 2000 abonnés gratos sans rien faire, parce que...
... Wait for it...
...J'ai été suivi par Édouard Philippe 😅
(Ça fait bizarre quand même)
Il existe plusieurs types d’ouvrages permettant un tel stockage :
-Des réserves d’eau alimentées par le pompage des nappes phréatiques ou des cours d’eau (= les fameuses « bassines »).
Je décide aujourd’hui de m’atteler à parler d’un sujet qui me passionne : la géologie.
Et comme je parle souvent d’agriculture ici, je vais tenter de répondre partiellement à la question suivante :
En quoi la géologie détermine-t-elle les pratiques agricoles en France ?
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Sachant qu’actuellement, l’irrigation dans cette zone prélève 7.3 Mm3 dans les cours d’eau et nappes environnantes, + 2 Mm3 issus de retenues déjà existantes.
En France, toutes les terres agricoles ne se valent pas. On a des terres très fertiles et plates comme la Beauce ; on a des terres montagneuses et pauvres dévolues à l’élevage.
Et entre les 2, on a les « zones intermédiaire », auxquelles on va s’intéresser aujourd’hui.
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Considérons une profondeur moyenne de 10m pour l’ensemble des bassines, sachant que les volumes d’eau stockés sont de 8.63 Mm3, cela couvrirait environ une surface de 8.63 10^6 / 10 = 8.63 10^5 m², soit 86.3 ha.
-Elles mettent en danger la ressource en eau et certains milieux naturels.
C’est pour moi l’argument scientifique le plus pertinent, et celui qui semble le plus mis en avant par les antis.
Essayons d’expliquer cela…
3- Quelles sont les critiques ?
La mise en place de ces moyens de stockages est sous le feu des critiques de la part de plusieurs associations / partis politiques écologistes.
Pour l’exemple précédemment cité des bassines dans les Deux-Sèvres, je n’ai pas trouvé les chiffres exacts des surface concernées par ces bassines mais je vais essayer de les estimer.
mais le projet améliorerait également les débits et les niveaux piézométriques l’été, ce qui permettrait d’éviter certains assèchements et de préserver le marais Poitevin.
Thread - Réponse aux remarques :
Ce thread sur le stockage de l’eau a eu énormément d’audience, ce qui n’était pas spécialement prévu, mais tant mieux !
Conséquence directe de cette audience : un lot considérable de questions et de critiques.
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Thread – Stockage de l’eau
La sécheresse exceptionnelle de cet été a ravivé le débat sur les bassines et les retenues d’eau.
Le principe : stocker l’eau en hiver lorsqu’elle est abondante, afin d’en avoir une quantité disponible plus importante l’été pour l’irrigation.
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-Sur les cours d’eau :
Effet positif en été, avec une augmentation globale des débits des cours d’eau de 6%, pouvant aller jusqu’à 40% pour certains cours d’eau, avec un assèchement moindre sur certains tronçons.
D’autant plus qu’une irrigation plus efficace pourrait permettre de meilleurs rendements, donc une meilleure efficience des surfaces agricole cultivées.
-Les retenues d’eau encouragent l’agriculture intensive.
Il s’agit d’un des principaux arguments. De nature plus idéologique que technique, je commenterais ceci à la fin de mon thread.
Ça faisait longtemps.
Aujourd’hui je reprends ma petite série sur les impacts oubliés pour vous parler d’un sujet méconnu mais néanmoins crucial pour la biodiversité :
La fragmentation de l’habitat.
Alors c’est parti !
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Evidemment les agriculteurs ne pensent pas comme ça. Pour eux, les pompages ne vont pas affaiblir les niveaux des nappes phréatiques, mais vont diminuer les écoulements vers la mer.
Thread – Commentaire de l’étude sur l’agriculture intensive et les oiseaux.
Le 15 mai dernier sortait une étude française qui a fait grand bruit dans la presse :
Je voulais en faire quelques commentaires dans ce thread
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En revanche, une baisse significative des niveaux piézométriques serait à déplorer en hiver, mais dont les conséquences seraient limitées en respectant certains seuils de gestion.
(qui ne compense pas la perte dans les nappes à cause de l’évaporation). Ainsi, l’eau finale disponible serait dans ce scénario inférieur à ce qu’on avait sans bassines !
L’augmentation des débits l’été permis par ces stockages d’eau permettrait de limiter l’assèchement du marais l’été, et donc de favoriser des conditions adéquates pour le développement de la biodiversité en son sein.
L’eau prélevée se ferait dans cette hypothèse au dépend des écoulements vers la mer, donc au dépend du volume d’eau des océans, qui constituent de toute façon un réservoir quasi-infini à cette échelle.
De mon point de vue, même si ce modèle était vraiment plus délétère qu’un autre (ce qui n’est pas forcément vrai à mon avis), je pense qu’il s’agirait de le quitter de manière volontaire et concertée (on est en démocratie),
Thread – Monoculture vs. Successions culturales
« Monoculture ».
Vous avez probablement déjà été confronté à ce terme, tant il ressort dans quasiment tous les débats attenant à l’agriculture…
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Aujourd’hui je vous propose de mettre en lumière un impact encore méconnu mais qui pourrait être + important que ce que l’on pensait. Cet impact est singulier par le fait que sa résolution, au lieu d’être couteuse, pourrait au contraire nous faire économiser de l’argent…